La rue des masques...

la roche s'ouvrit

A vos idées ! Nombre de messages : 2759 Date d'inscription : 21/06/2005

Et alors? et après?
chuut

Hi, Hi, moi je connais la légende....

Devant les yeux ébahis de la jeune femme, Le trésor est là : des pièces d’or, des pierres précieuses…. Pour ramasser les pièces d'or, elle pose son enfant enroulé dans son châle de laine devant l’entrée de la grotte, elle pénètre à l’intérieur et s'agenouille pour remplir le panier …
Elle est enfin riche !
Soudain le silence se fait.
Le dernier coup de cloche a retenti, elle se lève attrape le panier et sort en vitesse de la grotte. La roche se referme. Elle veux reprendre son enfant qu’elle avait posé là il y a a peine une minute, mais l’enfant n’est plus là… Elle et ne trouve devant elle que la roche grise.. Elle se précipite contre le rocher mais ce dernier est inébranlable. Elle crie, elle appelle, elle pleure, sa voix se perd dans la rue des Masques.

A vos idées ! Nombre de messages : 12309 Date d'inscription : 22/06/2005

La pauvre femme pleure devant la grotte qui a engloutit trésor et enfant, car elle est là, devant la roche, les mains nues, même son panier a disparu… Elle a beau crier, supplier, pleurer, la pierre est immobile, elle est seule. Le jour arrive, elle reste toute la journée à attendre, et s’endort
de fatigue. Quand elle s’éveille elle est dans sa maison, sur son lit. Un pain est posé sur sa table, elle le mange et retourne à la rue des Masques, le soir elle s’endort de nouveau et de nouveau devant la grotte mais s’éveille dans sa chambre le lendemain, avec un nouveau pain.. Ses jours se passent ainsi, elle ne pense qu’à son fils.

Les jours, les semaines, les mois passèrent, chaque nuit elle s’endormait en pleurant devant la grotte fermée de la rue des masques, et chaque matin, elle se réveillait chez elle où un pain l’attendait. Au solstice d’été, pour la nuit de la St jean, comme toutes les nuits elle implorait devant la grotte, et, au 1er coup de minuit, la roche s’écarte …
L’enfant est là qui lui sourit et lui tend les bras ! Comme il est beau avec ses petites joues bien pleines, et roses, ses mains potelées et ses yeux brillants….
Alors Marguerite prend son enfant et s’enfuit, sans penser à d’autre trésor que son enfant.
Au matin quand elle se réveilla, chez elle, deux pains et un pot de lait l’attendaient sur sa table.
On dit aussi, que depuis ce jour, elle ne manqua plus jamais de rien, mais surtout, elle avait retrouvé son plus grand trésor : son fils…

FIN